“
Bordeaux était connu pour ses jupettes, il y aura dorénavant ses groupes de death. Dans le registre on connaît évidemment les maîtres du death tec français Gorod et nous chroniquions il n’y a pas si longtemps le dernier Exocrine. Et bien parlons d’Anaxagor ! Tiens d’ailleurs c’est Sylvain d’Exocrine qui a enregistré ce bel opus dont on reconnaîtra tout de suite la grande modernité du son, contrastant avec un style old school, convaincant, très convaincant dans ses riffs !
Eh oui, la grande époque du thrash et du death old school, c’est quand même ces sacrés riffs immortels qui tamponnaient la tête de générations entières de métalleux ! Eh bien c’est à ça que je pense quand j’écoute cette jeune formation de 2017, pourtant très expérimentée et habile de ses instruments. Je me souviens que j’avais ressenti la même chose quand j’avais découvert Revocation, même si les styles ne sont pas comparables. Anaxagor est plus raw et plus thrashy et réussit à convaincre avec une originalité qui puise à la source du style avec un poil de modernité emprunté à des genres plus récents.
Le groupe sait aussi jouer avec des arpèges et des passages très sombres qui créent une tension jubilatoire. On apprécie par exemple “Fame of Thrash” qui fait groover les slips en démarrant par une atmosphère à faire pâlir les doomeux.
“The Plague” est un des bangers de la galette, fidèle au style il inspirera sans doute de nombreux mosheurs sur les circle pits. Néanmoins les autres titres ont tous leur intérêt et en réalité, il n’y a rien à jeter sur cet album. Je me demande pourquoi on n’en parle pas plus, c’est une bonne surprise de la planète death thrash!
En outre on souligne que le groupe tient la route en concert, jetez un coup d’œil pour vous en persuader :
“
© All rights reserved - Ars Goetia Webzine - www.ars-goetia.com