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Border (2018)

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Border (Ali Abbasi, 2018)

Production Suédoise et Danoise, 1h50

 

Au dos du bluray que je tiens entre les mains est indiqué « Attention, moins vous en saurez sur ce film inouï, plus vous l’apprécierez » (L’Obs). C’est doublement vrai : un film inouï, c’est certain, qui fait partie de cette catégorie d’œuvres dont il est préférable d’en savoir le moins possible pour garder intact le plaisir de sa découverte. Je trouve que trop souvent les bandes-annonces, pour appâter le spectateur, en montrent beaucoup trop… Voire pire : elles sont même parfois le résumé du film ! Combien de fois je me suis fait « spoiler » par un trailer, un comble ! Donc cette fois, je n’ai volontairement pas mis ici de vidéos ni d’images du film (juste quelques affiches alternatives) et je vais devoir jongler entre vous donner mes impressions et ne rien vous dévoiler !

Déjà, pour vous donner une idée du ton de ce long-métrage, sachez qu’il s’inscrit dans la droite lignée des films scandinaves « fantastico-réalistes », s’agissant de l’adaptation d’une nouvelle de  John Ajvide Lindqvist : « Grains ». Pour information, Lindqvist est l’auteur du roman « Laisse-moi entrer » qui a donné l’exceptionnel film de vampires Morse (ainsi que de son remake américain Laisse-Moi Entrer). C’est d’ailleurs Morse qui a donné envie au réalisateur Ali Abbasi (iranien habitant en Suède et ayant acquis la nationalité danoise) d’adapter une nouvelle de Lindqvist. Tous deux ont donc collaboré étroitement sur ce film et l’on retrouve pas mal de points communs entre Morse et Border, notamment l’ambiguïté de genres et l’incursion du fantastique dans le réel.

Sans trop en dire, Border raconte l’histoire de Tina, une douanière à l’aspect physique atypique (certains diront plus directement « moche ») plus proche de Shrek que de Liv Tyler par exemple ! Possédant un odorat et une intuition extraordinaires, elle est utilisée quasiment comme un chien renifleur pour débusquer celles et ceux ayant quelque chose à cacher. Mais un jour, alors qu’elle détecte un passager suspect à l’apparence louche, elle va être complètement déstabilisée par ce dernier, ressentant une sorte d’attirance inexplicable et le laissera partir. Ils seront évidemment amenés à se revoir…

Border est une petite merveille, un film hors-normes qui change totalement de la grande majorité de ce qu’on a l’habitude de voir : ce n’est ni un film grand-public, ni un film d’auteur pour cinéphiles avertis… Disons qu’il se situe un peu à la croisée des deux. Comme indiqué en début d’article, je n’avais jamais rien lu ni vu sur ce film avant son visionnage, je ne connaissais même pas son existence jusqu’à ce que je décide de l’acheter, attiré par les mentions « par l’auteur de Morse » et lauréat du «Prix Un Certain Regard» à Cannes 2018. Grand bien m’en a pris. Sa découverte fut totale et j’ai été complètement emballé, transporté par sa poésie folle et incroyable. Une œuvre surprenante et originale qui mêle plusieurs genres : fantastique, polar, romance, drame, merveilleux… réalisée de façon sobre et réaliste.

Un énorme coup de cœur pour moi, il faut désormais que je me procure Shelley (qui ne parle pas de Mary Shelley, comme on pourrait le penser), le premier film d’Ali Abbasi sorti en 2016. Un réalisateur à suivre de près.

Border : un film qui devrait plaire à un certain groupe finlandais dont je tairai le nom pour éviter de trop en dire. Mais celles et ceux qui auront vu le film, et qui suivent les musiques dont on parle sur Ars Goetia, sauront spontanément de qui il s’agit !

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Valak

Valak

Films
Publié le 23 septembre 2020
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Border (2018)

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