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Hellfest 2022 - L'édition collector

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Home » Articles » Hellfest 2022 – L’édition collector
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“Votre train Intercités fera un arrêt exceptionnel à Clisson Rock City ! N’oubliez pas vos affaires et vos démons de compagnie !”. Et bien ça y est. Nous y sommes. Back in Hell après deux ans. Si Dieu aura créé l’univers en 6 jours, le Hellfest nous en offre 7 remplis de musiques extrêmes. Ne cherchez pas de live report ici, ce n’en est pas un. Plutôt un genre de bilan de l’expérience inouïe vécue. Parce que oui, cette double édition était assez magique. C’était un peu un collector. Une expérience collector ! Ça me plait ça. Parce que c’est exactement le sentiment que j’ai quand j’y repense.

Ce premier double-cru made in Clisson Rock City avait cette saveur particulière que l’on est en train de vivre quelque chose dont on ne se souviendra pas que pour la météo, non, un truc bien plus particulier. L’intensité était clairement au centre de tout, à tous les niveaux.

Les plus sceptiques (ou pisse vinaigre) pourraient se demander quoi attendre d’un double Hellfest après deux ans de pause ? Exactement ça les gars. Exactement ce qui vient de se passer dans la petite commune de Loire Atlantique. Déjà, deux festivals, fallait le faire. Mais si c’est pour voir des shows moyens, avec un son tout pourri et une prog moyenne, boarf. Mais là non, on a affaire à l’expérience ultime concentrée sur 7 jours, entrecoupés (merci Satan) de trois jours de repos bien mérités (sauf pour les campeurs de l’extrême).

C’est assez beau de voir que dès notre premier concert du vendredi 17, à savoir NUMEN, les pions étaient déjà en place. Ce concert était sublimement mené par les basques qui foulaient la scène clissonnaise pour la première fois. Un son impeccable, un set de qualité et des musiciens heureux de pouvoir enfin jouer devant un public. La cadence n’a pas faibli, de NECROPHOBIC jusqu’à MGLA, en passant par TRIBULATION, pas une fausse note au tableau. Rien a jeter, que de bonnes surprises, parfois même de bonnes tranches de rigolade comme ce magistral lancer de banane en fin de concert par ICS Vortex (ARCTURUS). Même Mortuus (MARDUK) s’est fendu d’un rapide, mais néanmoins réel “thank you”. Magique, je vous dit, de bout en bout, avec une intensité forte dès le départ et qui n’a pas faibli.

Alors oui, le premier chapitre fut plutôt complexe à mener sous une chaleur infernale (et pourtant bien dans le thème). Une rude épreuve mais dûment récompensée, avec une mention spéciale pour les sets de TAAKE et surtout de KAMPFAR. Les norvégiens, habitués aux climats plus doux étaient en feu et ont entrainé avec eux un public conquis, malgré les 50 degrés sous la Temple (voire plus) et un taux d’humidité en front row avoisinant facilement les 100%. C’était beau, c’était fort, c’était du putain de Black Metal norvégien sauce tropicale (sans mojito). Sacrée récompense pour les courageuses et courageux qui ont bravé ce boss final de canicule du samedi aprem. Même constat dans un autre genre pour les finlandais d’ENSIFERUM, habitués à bien mettre l’ambiance et qui, encore une fois, n’ont pas déçu.

Et si le premier volet était sous le signe de la chaleur, le second fut lui sous le signe de la pluie et de la maladie. Mais nous fument tout de même bien rassasiés niveau très beaux concerts (même si, je ne vous le cache pas, ça commençait à sacrément tirer sur la corde). De la subtile MYRKUR qui nous livre enfin son somptueux set Folkesange (annulé en 2019), en passant par la folie IGORRR, les américains de MIDNIGHT (dont le show reste l’un des plus gros concerts de cette double édition) et enfin, un finisher avec un concert de TRIPTYKON respirable (apparemment y avait un super gros groupe en même temps ou chaipa) : le constat était le même qu’une semaine plus tôt, la fatigue en plus.

C’est là que ça devient prodigieux puisque dans nos esprits, dans nos souvenirs, seul demeurera l’incroyable intensité des concerts et la générosité des artistes. Oui, il faisait chaud, même pendant MAYHEM qui jouait pourtant de 1 à 2h du matin, mais quel bonheur de retrouver les norvégiens gonflés à bloc avec leur set en trois parties (seul petit regret d’ailleurs, on aurait bien aimé plus de DMDS, mais bon…). Face à VREID, ce n’est pas la canicule qui restera, mais l’émotion aux larmes qui me saisit devant cette résurrection de l’âme de Valfar pour une nuit, avec cette reprise intégrale du somptueux 1184 de WINDIR. Idem pour DEVIN TOWNSEND, véritable point d’orgue de mon festival, qui a prouvé encore une fois qu’il est indéniablement l’un des plus grands musiciens actuels vivants. Et enchainer cette symphonie canadienne décadente avec ALCEST, c’est comme comprendre subitement l’origine de l’univers et le voir défiler devant ses yeux, puis être touché par la grâce. Ça ne s’explique pas, c’est juste beau.

Et des concerts, on pourrait en citer d’autres, tous à vrai dire, tant les ombres au tableau sont minoritaires. Mais il y en a.

On regrettera ainsi l’annulation de 1349, totalement indépendante de la volonté du groupe, ainsi que celle de KATATONIA… Niveau public, la canicule à eu de positif de rendre le festival praticable et de limiter les mouvements de foule relou type gros moshpit sous la Temple, on y a quand même eu droit, mais peut être à cause des deux ans de pause, c’était moins gonflant que les autres années. Non, le gros point noir pour le public cette année fut les trop nombreux vols en tout genre pendant les concerts. C’est ça aussi le Hellfest… La rançon noire de la gloire.

Côté voisinage, l’Altar n’est pas en reste. Notons tout d’abord la matinée “fraicheur de pet” du samedi 18 avec BRUTAL SPHINCTER et RECTAL SMEGMA, qui nous ont régalés avec leurs sets intelligents et délicats. Grosse ambiance bien débile mais irrésistiblement contagieuse (lol), malgré la chaleur écrasante (mais l’avantage c’est qu’un circle pit, ça brasse de l’air, ça rafraichi). Dans le même genre bas du front, comment passer à côté des ricains de DYING FETUS ? Propre et carré à s’en démettre les cervicales, un peu comme NAPALM DEATH, la gigue à Barney en moins. Sans transition aucune (en même temps comment veux tu…), l’instant nostalgie apporté par DEATH TO ALL, qui a fait revivre le temps d’un concert l’oeuvre de Chuck Schuldiner. Bon, il manquait clairement Chuck, mais entendre des classiques tel que “Symbolic”, “Zombie Ritual” ou encore “Pull the Plug”, ça fait quand même des papillons dans le ventre. Enfin, les suédois de NECROPHOBIC, grotesques et géniaux à la fois, nous ont livré un set impec de bout en bout ainsi que des cheveux d’une brillance incroyable.

Peu d’escapades en Valley cette année, les programmations complémentaires de la Temple et de l’Altar ne nous ont laissé que peu de répit, mis à profit pour de basses occupations humaines, comme manger (et ici encore, le Hellfest ne déçoit pas, surtout les petites boulettes de poulet pané croustillantes là).

En bref, vous l’aurez compris, le Hellfest, fort de ses quinze ans d’existence et d’une popularité grandissante, continue de nous surprendre. Oui, il y a beaucoup, beaucoup de monde, mais ça fait partie du jeu (sauf les vols, ça c’est naze). Et c’est cette popularité, doublée d’une fidélité des fans à toute épreuve qui a permis a l’équipe de mettre en place cette gargantuesque double édition. Et qui mieux que le Hellfest aurait pu venir à bout de 10 jours de festival ? Pas grand monde. Pour tout ceci, pour la qualité de la programmation, l’organisation, l’audace et pour réussir à garder cette ambiance bon enfant malgré tout, je dis BRAVO et MERCI (et check également aux bénévoles).

 

Top Hellfest 2022 shows by Ars Goetia (pas d’ordre) :

Beleth : Devin Townsend, Vreid, Moonsorrow, Arcturus, Midnight, Alcest, Necrophobic, Dying Fetus, Kampfar, Taake, Gaahl’s Wyrd.

Amdusias : Midnight, Necrophobic, Mayhem, Kampfar, Vreid, Marduk, Gaahl’s Wyrd, Watain, Igorrr.

Anibal Berith (présent au 1er seulement) : Kampfar, Gaahl’s Wyrd, Gatecreeper, Brutal Sphincter, Ingested, Exocrine, Dying Fetus, Primordial, At The Gates.

Dantalion : Mgla, Midnight, Vreid, Kampfar, Triptykon, Svart Crown, Pénitence Onirique, Humanity’s Last Breath.

Belial : Coroner, Vreid, Moonsorrow, Watain, Cult of Fire, Skeletal Remains, Taake, Can Bardd, Kampfar.

Haagenti : Gatecreeper, Coroner, Misery Index, Enforced, Mastodon, Opeth, Perturbator, Ghost, Megadeth, Baroness.

Astaroth : Heilung, Devin Townsend, Zeal And Ardor, Septicflesh, Me & That Man, Rotting Christ, Watain, Mgla, Svart Crown, Alcest.

Focalor (lord of the Valley) : Envy, Mono and the Jo Quail Quartet, Pelican, Jesus Piece, Elder, Vile Creature, Asg, Misery Index, Perturbator, Maximum the Hormone.

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Beleth

Beleth

Musique
Publié le 19 juillet 2022
1 commentaire

Une réponse

  1. Arnaud dit :
    20 juillet 2022 à 15:43

    Sans oublier notre journée industrielle… bon l ebm ( nitzer ebb ). Toujours du mal ….
    Le set de fauxxx, youth code , Health , ministry ( avec al en forme ) et nin …,
    La pluie a rendu cette journée encore plus mémorable….. ( on est tous des dérangés ….)
    Bref pour tous se qui vous a plut et à moi aussi vraiment une édition collector
    😉

    Répondre

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