Ars Goetia a interviewé Fred, chanteur du groupe ACOD, qui nous parle de façon générale du groupe, de ses influences pour composer et de ce qu’il pense de l’évolution du metal extrême.
Après une année 2019 marquée par de nombreuses dates en support de gros groupes tels que Arch Enemy, Cradle of Filth et Decapitated, où en est ACOD aujourd’hui ?
ACOD est en pleine écriture de son prochain album, pour tout te dire je suis en train de finaliser les paroles et nous partirons d’ici peu pour enregistrer les pré-prods.
Quel est ton état d’esprit quand tu composes ?
Nous mettons un point d’honneur à composer dans un environnement qui est en adéquation avec nos chansons, nous mettons aussi tout en œuvre pour accéder à un niveau de conscience propice a du black death metal de qualité.
Comment s’organise la composition entre vous 3 ?
Nous sommes un trio très lié, chacun sait ce qu’il a à faire et le fait avec la plus grande abnégation. Rien n’a été laissé au hasard et chaque note ou mot a été mûrement réfléchi.
Quelle est la place de la musique dans ta vie ?
Elle est totale.
Qu’est-ce qui t’a donné envie d’être musicien ?
J’étais fan de metal lorsque l’on m’a invité à rejoindre un groupe pendant mon adolescence. A cette époque j’étais plein de rage et de fureur contre à peu près tout et tout le monde, le fait de chanter dans un groupe me permettait de déverser ma haine. Aujourd’hui la seule chose qui a changé c’est que je le fais de façon plus réfléchie.
Et pourquoi ce choix musical ?
Beau, puissant, terrifiant, grandiloquent…. Le metal (et spécialement le black et le death metal) réunit pour moi tous ces adjectifs. Je n’ai pas choisi le metal il était simplement impossible de faire autre chose.
Comment vois-tu l’évolution du genre ?
Je m’intéresse plutôt à la scène black death et je t’avouerais que j’ai l’habitude de citer en référence des groupes légendaires des années 90 comme Emperor, Morbid Angel, Dissection pour ne citer qu’eux mais il m’arrive d’avoir de très bonnes surprises avec des formations récentes.
Si tu parles de l’évolution du metal au sens général, je ne connais pas assez toutes les scènes pour donner un avis objectif et tranché. J’en ai par contre plein le cul de la mise en avant du metal rigolo qui de une, ne me fait pas rire et qui de deux, fait passer les metalleux pour des têtes à claques de gros beaufs aux yeux du grand public.
Qu’est-ce qui t’inspire ?
L’après vie, c’est le sujet que nous traitons avec ACOD dans notre album « The Divine Triumph » qui se trouve être un concept album d’une histoire sombre qui plonge l’auditeur dans les noires profondeurs qui succèdent à notre mort terrestre. Cette épopée se poursuivra dans les deux prochains opus. Nous nous sommes beaucoup documentés dessus et nos réunions chamaniques nous ont appris énormément sur le sujet.
Qui te donne envie de créer quelque chose ?
Pas qui mais quoi… nous sommes porteurs d’histoires et de certaines vérités que nous dévoilons avec parcimonie dans nos albums. Nous ne présentons pas quelque chose auquel nous ne croyons pas.
ACOD évolue sur quelle thématique ?
Je pense que je viens de te répondre.
Comment appréhendes-tu les live ?
Lorsque j’étais plus jeune j’attendais les lives de mes groupes préférés comme un événement. J’ai donc le même engouement à chacune de nos dates. Nous vivons nos lives car nous voulons donner vie à nos chansons, comme je te l’ai expliqué plus haut nos titres font partie d’une histoire et au-delà de ça, d’un grand tout. Il est donc important que tout soit lié autant visuellement que musicalement.
Merci pour tes questions
© All rights reserved - Ars Goetia Webzine - www.ars-goetia.com