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Interview

du 14 décembre 2018

Marduk

[

  • Suède

]

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Home » Interviews de groupe » Interview écrite en français de Marduk le 14/12/2018
Ars Goetia Webzine - séparateur

Interview écrite en français de Marduk le 14/12/2018

J’ai eu le privilège de rencontrer M. Morgan Håkansson en personne, guitariste et tête pensante de Marduk, à l’occasion de leur tournée «Europea Viktoria Part 2» à l’entrepôt à Arlon (Belgique). Prenez place avec nous dans les loges d’Archgoat pour écouter le protagoniste originel du black metal suédois répondre à cette interview.

 

En comparaison avec les couvertures précédentes des albums de MARDUK, la couverture de “Viktoria” semble différente dans la direction artistique choisie.
Brute, épurée et linéaire.Quelle fut l’ambiance que vous vouliez créer?

Il semblerait que ça soit l’idée car chaque layout que nous avons réalisé au cours des années a pris de l’ampleur.

Et cette fois, nous avons senti que l’ensemble de l’album était beaucoup plus élémentaire, plus direct. Un album percutant. Nous avons pensé à l’idée de disposer d’une mise en page qui reflète également ce sentiment. Il est devenu naturel que la cover soit plus basique, plus puissante. Dans le Style Propagande aussi. C’était toute l’idée derrière cela.

 

Il y a 2 temps forts mélodiques, en particulier, dans cet opus:

  • l’un très intéressant avec une structure assez typique de MARDUK, «JUNE 44»,
  • Cet hymne puissant à l’ancienne qui nous ramène au black metal des 90 s : «The last fallen »

Quelle était votre intention derrière ces deux pistes?

Nous n’avons aucune intention réelle lorsque nous travaillons sur un album. Pour nous, il s’agit de faire ce qui est naturel. Je veux dire, quand vous avez terminé un album et commencez à travailler sur un autre album, vous sentez que c’est comme ça que ça doit se passer. Ce n’est pas comme si nous avions mis notre plan à exécution et devions devenir plus lourds ou plus rapides. Il s’agit de faire ce qui est naturel et la musique et les paroles marchent ensemble pour créer une atmosphère et permettre au message de passer. La combinaison de la musique et des paroles est donc très importante.

 

Comme vous avez déjà exploré des univers tels que Vlad Tepes, l’Antiquité, la Seconde Guerre mondiale, la Mort, les démons et les religions, avez-vous à l’esprit d’autres sujets que vous aimeriez approfondir à l’avenir?

Il y a quelques idées que nous avons. Mais comme je l’ai dit, nous faisons ce qui est naturel de ce point de vue. C’est quelque chose qui fait partie de notre vie. Quelque chose à quoi nous revenons toujours.
Nous avons fait 2 albums liés à la Seconde Guerre Mondiale se suivant. Donc, nous n’y reviendrons probablement pas avant longtemps. Sur cet album (Viktoria) en particulier, nous avions 3 thèmes différents à l’esprit: un thème religieux, nous avions une autre thèmatique qui est historique et ensuite nous avions la continuation de Frontschwein avec le sujet de la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons le sentiment d’avoir été au bout de ce thème.
Mais nous avons beaucoup d’autres idées et ambitions pour l’avenir. Donc, le temps nous en dira plus.

 

Quand tu étais plus jeune, as-tu joué dans des groupes locaux avant MARDUK?

Oui, j’ai joué dans de nombreux groupes avant d’avoir 16-17 ans, époque à laquelle j’ai fondé MARDUK. Tu joues dans des groupes locaux avant même de savoir jouer. Quand tu commences à apprendre.

 

As-tu l’intention de continuer des groupes tels que DEVILS WHOREHOUSE ou d’autres projets en dehors de MARDUK?

DVWH a splité il y a tant d’années et nous nous sommes tournés vers DEATH WOLF avec lequel nous avons déjà réalisé 3 albums. Et le 4ème est complet et sur le point d’être diffusé au printemps. On va le sortir celui-là, et ensuite on veut retourner vers les concerts. Donc, c’est sur le point d’arriver.

 

Au début de MARDUK, tu jouais sur des guitares aux formes agressives.
Mais lors de la tournée du «Panzer Division», tu jouais sur une Fender Stratocaster blanche.
Cette guitare était-elle spéciale pour toi?

J’ai eu beaucoup de guitares spéciales au fil des ans. Je me souviens de chacune d’entre elles. J’avais une vieille Weston que j’ai utilisée de 91 à 99 parce-qu’ensuite j’ai changé et j’ai acheté la vieille Fender, une guitare vraiment fantastique. Je l’ai utilisée comme guitare principale de 99 à 2005. Ensuite, j’ai joué sur ESP et sur une vieille Gibson Flying V.
J’ai été sponsorisé par ESP. J’ai donc une sélection de guitares ESP qui sont exceptionnelles.
En fait, j’ai laissé la Fender de côté pendant de nombreuses années, mais je l’ai faite restaurer il y a quelques mois. Donc, elle pourrait réapparaître. On ne sait jamais.
C’est une guitare fantastique et j’ai eu beaucoup de réactions parce-que les gens trouvaient cela étrange. Je ne sais pas pourquoi. Parce que c’est une guitare basique.
J’ai eu beaucoup de BC RICH par le passé mais je n’ai jamais été vraiment impressionné par celles-ci.

 

Pratiques-tu une sorte d’exercice sur ta guitare avant de monter sur scène?
Une partie de chanson ou un riff MARDUK?

Non, je ne pense même pas toucher la guitare avant de monter sur scène. Tu fais ça depuis si longtemps. Je pense que du coup, tu n’as pas vraiment besoin de t’échauffer.
Pour moi, il s’agit simplement de se concentrer correctement. Et tu dois faire ça juste avant de monter sur scène. Et puis tu y vas et là, il n’y a pas de problème.

 

Dans la période de sortie de l’album “Heaven Shall Burn”, des flyers accompagnaient le CD. Ils annonçaient déjà les titres des prochains albums («Nightwing» / «Panzer Division»). Ce matériel avait-il déjà été enregistré, ou en répétition ou l’aviez-vous juste planifié?

Non, c’était juste une vision que nous avions. C’était une sorte d’inspiration venant des vieux albums de CELTIC FROST.
Et nous avions déjà de grandes ambitions sur ce que nous allions faire. Nous avons donc toujours pensé que c’était une chose intéressante à faire.

 

J’ai entendu dire que «Consider The Birds» de WOVENHANDS était l’un de tes albums favoris de tous les temps.

Oui, c’est un album fantastique.

 

Que penses-tu par exemple de la chanson «Sinnerman» de 16 HORSEPOWER (reprise de Nina Simmons)?

Je connais tous leurs albums. C’est vraiment bon, très sombre.

 

Ne te sens-tu pas un peu «seul» car tu es l’un des derniers piliers du black metal des années 90 qui ait gardé son intégrité et sa fierté jusqu’à présent?

Je peux dire que je ne me sens pas seul parce-que nous ne nous sommes toujours pas égarés. Nous n’avons jamais été du genre ensemble ou seul. Parce-que nous avons toujours fait ce que nous voulions faire. Et c’est ce que nous voulons toujours faire. Nous savons ce que nous faisons et nous savons ce en quoi nous croyons. Nous continuons donc à faire ce en quoi nous croyons. Et c’est la chose la plus importante quoi que vous fassiez dans la vie.

 

Tu cristallises vraiment ce que le black metal était avant et ce qu’il devrait être maintenant, de mon point de vue.

J’ai vu beaucoup de groupes essayer de s’éloigner du «titre» de black metal. Et trouver un terme plus spécifique pour l’appeler. Pour moi, le black était fait pour ce que nous faisions et ferons toujours. C’est cette bannière que nous brandissons haut. Et nous le faisons depuis 28 ans et nous le ferons au moins quelques années de plus.

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Marchosias

Marchosias

Publié le 05 juin 2020
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Membre(s) interviewé(s)

Morgan Håkansson
(guitare)
Interview du 14 décembre 2018
Interview écrite de Marduk le 14/12/2018

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