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Live Report

Halle Tony Garnier, Lyon
le 02 février 2020

Behemoth

[

  • Pologne

]

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Home » Live reports » Behemoth – Halle Tony Garnier, Lyon – 02/02/2020
Ars Goetia Webzine - séparateur

Behemoth - Halle Tony Garnier, Lyon - 02/02/2020

Ce dimanche 2 février, Lyon était définitivement le point de ralliement pour nombre de metalheads en quête de sensations. D’un côté, Abbath, 1349 et Ultimas au Kao et à 500 m de là, Behemoth ouvrait pour Slipknot devant des milliers de maggots réunis sous la Halle Tony Garnier. Oui l’affiche semble étonnante, en mélangeant le Blackened Death Metal polonais avec un des groupes fer de lance du Nu Metal mais qu’importe, les deux semblent inséparables depuis les récentes tournées du Knotfest.

N’ayant pas encore obtenu assez de points de compétence (démoniaque) pour débloquer ma faculté d’ubiquité, ce sont vers les polonais que je me suis tourné en cette journée pluvieuse.

Arrivé bien assez tôt sur place (et grâce au package VIP vendu par Live Nation pour la coquette somme d’un rein et demi), je me place directement à la barrière en face du pied de micro de Nergal pour être sûr de ne rater aucune miette du show à venir.

19h30, les lumières s’éteignent et la douce intro aux voix enfantines (mais hautement blasphématoire) de l’album « I Loved You At Your Darkest » sorti en 2018 résonne dans la salle tandis qu’une vidéo représentant la forme de la France, incrustée d’une croix inversée (ou croix de Saint Pierre pour les puristes) débute sur les écrans de chaque côté de la batterie.

S’enchaine “Wolves ov Siberia », second single de ce même album où le groupe arrive enfin sur scène pourvu du fameux masque tête de mort visible dans le clip « Ecclesia Diabolica Catholica ». La foule commence à s’électriser, chose aisée vu les moyens scéniques mis en œuvre pour l’occasion, à grand renfort de flammes et de colonnes de fumée.

Arrive « Daimonos », premier titre un peu plus ancien de ce set, issu de l’album Evangelion, pour les fans de la première heure. Puis au tour de « Ora Pro Nobis» de débuter et Nergal arrive sur scène avec des tiges enflammées dans les mains, un des titres les plus rythmés issus de The Satanist qui a le don d’agiter le pit en toute circonstance. Le jeu est parfait, la communication est bonne et le public le leur rend bien de toute évidence.

« Bartzabel », marque le milieu de ce set, faisant redescendre le rythme et marquant le break. Seth, seul sur scène, commence l’intro de ce titre au refrain mid-tempo, tandis que Nergal revient affublé de sa « coiffe papale » tout en mimant le symbole de la trinité avec ses mains. S’ensuit « Rom 5 : 8 » dernier single en date, toujours en deçà du tempo habituel, petite accalmie avant la dernière partie du set.

Au tour de « Blow your trumpets Gabriel » de débuter, toujours marquée par la forte présence d’Orion qui n’hésite pas à mettre de grands coups dans sa basse pour marquer la rythmique de l’intro. Le titre phare de « The Satanist » est toujours d’une efficacité sans pareille et Nergal harangue la foule d’autant plus en faisant chanter le public.

La dernière ligne droite se fait sentir, avec l’arrivée de “Ov fire and the void”, titre culte issu d’ « Evangelion » puis du « Chant for Eschaton », dernier hit de ce set, où le groupe revient la face recouverte de sang, tout en en faisant allègrement profiter tout le premier rang de ce partage de fluides sanguinolents. Le refrain enivrant et entêtant aura certainement raison des derniers récalcitrants, a moins d’être totalement imperméable a ce Blackened Death Metal finement exécuté.

En guise d’au revoir, le groupe revient une toute dernière fois sur scène au son de Coagvla, outro du dernier album, où les quatre membres arrivent masqués avec des tambours pour jouer les dernières rythmiques de ce titre instrumental, entourés d’un épais brouillard scénique, le tout sur un visuel très martial.

 

Le son tout devant était quasiment parfait et à bien a des années lumières de la bouillie auditive offerte à l’AccorHotel Arena, à peine trois jours plus tôt, ce qui était loin d’être gagné vu la réputation de la Halle Tony Garnier. Ceci explique également pourquoi j’ai choisi de faire le live report sur cette date-là et pas sur celle de Paris.

Les polonais ont fait étalage de leur maîtrise de la scène et auront convaincu ce soir. Le groupe ira même jusqu’à dire sur ses réseaux que c’était le meilleur concert de la tournée jusqu’à présent (petits flatteurs !). Faut dire que tout y était pour captiver et ils n’ont pas lésiné sur les moyens pour y arriver, à grands coups de lance flammes, colonnes de fumée, brouillard, masques, vidéos, etc… Behemoth est un de ces groupes qui a parfaitement réussi à instaurer une ambiance visuelle aussi poussée que leur musique, pour le plus grand bonheur des « Legions ».

A titre personnel, je trouve que 45 minutes de show c’est bien trop court pour un groupe de cette trempe, et j’aurais bien fait l’impasse sur les titres plus lents comme Bartzabel au profit d’un rythme plus soutenu tout le long, mais après ceci n’est qu’une affaire de goût.

 

Setlist

  1. Solve
  2. Wolves ov Siberia
  3. Daimonos
  4. Ora Pro Nobis Lucifer
  5. Bartzabel
  6. Rom 5:8
  7. Blow Your Trumpets Gabriel
  8. Ov Fire and the Void
  9. Chant for Eschaton 2000
  10. Coagvla

 

Photos d’illustration issues d’un téléphone portable prises durant le concert à défaut de mieux.

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Astaroth

Astaroth

Publié le 16 février 2020
1 commentaire
Behemoth - Halle Tony Garnier, Lyon - 02/02/2020

Halle Tony Garnier, Lyon

Une réponse

  1. Anibal Berith Anibal Berith dit :
    23 février 2020 à 08:09

    On s’y croirait ! Merci !

    Répondre

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