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Live Report

Hellfest
le 18 juin 2021

The Great Old Ones

[

  • France

]

Loudblast

[

  • France

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Karras

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  • France

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Hexecutor

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  • France

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Ensiferum

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Home » Live reports » Hellfest 2021 : From Home
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Hellfest 2021 : From Home

Après une annonce incroyable pour 2022 et un rush sur la billetterie digne des Hunger Games, revenons sur l’édition faite main du Hellfest From Home.

 

Après une première année blanche, le couperet est tombé plus tôt dans l’année : pas de Hellfest en 2021. Rude quand même, car outre le fait que ce festival, de part son envergure et son aura, soit emblématique, il marque également d’un grand coup de canon la saison estivale. Et si le Hellfest saute, il y a peu d’espoir à avoir quant au reste. Et l’avenir nous a malheureusement donné raison.

Mais qu’à cela ne tienne, l’équipe de Clisson nous a quand même concocté une version unique de son rassemblement : le Hellfest From Home. Et tout y est, du tee shirt collector à l’écocup, en passant par les recettes à boire et à manger ainsi qu’une sélection de concerts made in Arte Concert ET filmsé spécialement pour cette édition, à Clisson Rock City.

 

Débutons par un petit tour d’horizon.

Le Hellfest From Home s’est déroulé du jeudi 17 au samedi 19 juin via une map interactive sur laquelle le chaland pouvait se promener à sa guise sous la forme d’un petit avatar rigolo. D’ailleurs, sachez que même si l’édition est terminée, la map est toujours accessible, ainsi que les lives, à cette adresse : https://fromhome.hellfest.fr.

Via une vue isométrique, on se promène a travers le Hell Square ou, comme lors du festival en dur, se succèdent des stands, interactifs eux aussi (Red Bull, Dr Martens et j’en passe). Les graphismes sont simples et soignés, avec une fidèle reproduction du site, quoiqu’un peu plus post-apocalyptique (on aime). La maniabilité est simple et fonctionne globalement bien.

Une fois arrivé sur le site même, plusieurs choix s’offrent à nous, notamment les scènes et le stand de merch (sans queue cette fois). Quand on ne sait pas quoi faire, le running order est situé au centre pour nous aiguiller (et accessible à tout moment sur l’écran, ce qui est super pratique).

Le running order, parlons-en ! Pour cette édition, un soin spécial a été porté à l’immersion. Ainsi, aux côtés des concerts Arte, nous avons de vrais lives enregistrés au mois de mai, sur le site, par quelques groupes qui ont bien voulu jouer le jeu (on fait le point plus loin dans l’article). Parallèlement à cela, toujours dans un souci d’immersion, nous avons également des petites vidéos recettes de cocktails ou de nouriture (parce qu’il faut bien dire qu’on mange quand même sacrément bien au Hellfest).

« A ce niveau c’est plus de la cuisine, c’est de l’érotisme » (Karadoc de Vannes)

Parlons peu, parlons bien et surtout, parlons de nourriture ! Ah, les stands de bouffe du Hellfest… entre les spätziflettes légendaires de chez Avale (qu’on embrasse bien fort si jamais ils passent par là), le stand libanais, les samosa du stand indien, le barbeuc argentin ou encore le tartare de boeuf du VIP… Le bien manger au Hellfest, c’est tout un art. Même si Ben Barbaud aime rappeler que tout a commencé avec des barquettes de carottes rapées, ça reste incontournable. Mais je m’égare (ne m’en voulez pas, j’écris ces ligne à 11h50 et j’ai faim).

Ces petites pastilles de 15 minutes sont présentées par Gael Mectoob (Joe la Mouk, Bapt et Gael), en collaboration avec un chef et un musicien, tous différents. C’est fun, bien rythmé, Gael fait bien son boulot de taulier sans trop occuper l’espace ce qui laisse une bonne visibilité aux zicos et aux chefs pour expliquer leurs trucs. Petite note et pas des moindres : on y apprend à faire de vraies frites, ce dont une bonne partie des restos de burgers de France et de Navarre devraient s’inspirer (non, une frite c’est pas juste un bain d’huile d’où ça ressort tout marron et racorni). De chouettes pastilles donc, pleines de bonne humeur, de recettes et d’anecdotes. Une très bonne idée.

Et ce n’est pas tout puisqu’il faut bien boire pour accompagner cette pitance ! Marjorie Dupontel a donc interprété six lieux emblématiques du festival en mode cocktail, marqués par six alcools tout aussi emblématiques (du Jack, du Jager… tu vois le genre). C’est beau, original et ça donne soif. Là aussi, belle idée.

Hell’s Food

  • Le poulet du dimanche de Fred (Ferme de la Ruchette) et RV (Loudblast, Black Bomb A)
  • Hell’s Burgers avec Nico (Hellfest Chef) et Christian (Gojira)
  • L’Apérosmith avec Audrey (Se Faire Food) et Trinity

Hell’s Drinks

  • The Mainstage
  • The MetalCorner
  • The Temple
  • The Altar
  • The Valley
  • The Warzone

La bamboche, c’est terminé

M’enfin, on est pas venus jusqu’ici pour beurrer des sandwichs. Le Hellfest, ça reste un festoche. C’est vrai qu’on y mange bien, mais le clou du truc c’est quand même les concerts. Comme vous le savez sûrement, chaque année la chaine franco-allemande Arte capte quelques concerts qui restent ensuite disponibles. Comme l’année dernière, le Hellfest a inclus certains de ces sets dans le running order (Suffocation 2018, Deicide 2016, Cradle of Filth 2019, Dark Funeral 2016 et j’en passe). Là où ça devient intéressant c’est que certains groupes ont été invités à enregistrer leur set sur le site même du festival, pour des mini shows (en général une quinzaine de minutes) totalement inédits. On va donc se concentrer là dessus.

Karras est un groupe de Death crust français composé par des membres de Deliverance, Freitot, AqME et Mass Hysteria. Un trio donc, et qui balance la purée bien comme il faut. Le set est énergique, le son est bon et bien que l’on ne puisse pas vraiment juger de l’ambiance générale (la grande absente), le concert passe plutôt bien (même très bien). Le trio s’organise en triangle, les musiciens se font face et enchainent les titres. C’est sauvage et ça laisse présager un bon ratissage du pit l’an prochain. Car oui, Karras sera de passage sous l’Altar le samedi 18 juin 2022.

-> Le live de Karras est à revoir ici.

Poursuivons avec les vétérans de Loudblast qu’il n’est plus utile de présenter. Les français ont sorti en 2020 Manifesto (Listenable Records), qu’ils n’ont pas encore pu défendre sur scène. Ce petit encart de quinze minutes permet donc de se mettre l’eau à la bouche en attendant l’an prochain (Altar, 18 juin 2022). C’est efficace, du bon gros Death traditionnel comme on l’aime. La scène est située dans le gros bar face aux Mainstages (celui avec la grosse boule) comme le concert de Karras et bien qu’il n’y ait pas de public, cela n’empêche pas de faire péter flammèches et autres boules de feu. C’est bien mené, bien filmé, bref, validé.

-> Le live de Loudblast est à revoir ici.

C’est l’or d’Hexecutor. Ouais, encore un groupe français et en plus je me permets une blague qui n’est même pas de moi. Mais quand tu es Beleth et que tu gouvernes 85 légions infernales, tu prends des libertés. Donc, Hexecutor, excellent groupe françaisde Death thrash qui s’est installé au niveau des stands de nourriture (et on les comprend), à la nuit tombée. C’est oldschool, ambiance années GTI (d’ailleurs ils ont même rajouté des séquences avec un bon vieux filtre VHS). Le set en lui même est très bien mené, c’est raw, ça sonne sacrément bien et les zicos sont en feu. Party hard.

-> Le live d’Hexecutor est à revoir ici.

Là j’avoue, je me fais plaisir. C’est pas très true Ensiferum … mais qu’est ce que c’est bien quand même ! Alors un live spécial d’une heure, pensez bien que je vais pas louper ça. Les finlandais jouent sur une grosse scène, aménagée spécialement en plein milieu du festival pour les sets “MainStage”. On va pas y aller par 36 chemins, ce concert est parfait, dans la lignée de toutes ces live sessions d’ailleurs. C’est propre, c’est net, le son est bon et le groupe est à fond, comme si le public était vraiment là. On a tout de même un petit pincement au coeur lorsque Petri Lindroos remercie “le public” en fin de titre … Ensiferum a sorti Thalassic en 2020 (Metalblade Records) et, comme Loudblast, n’a pas eu l’occasion de venir le défendre sur scène. Le set alterne donc ces nouveaux morceaux avec les classiques incontournables, histoire de se chauffer la voix pour mieux les hurler le 18 juin 2022 sous la Temple. Une heure de bonne humeur avec des musiciens heureux, c’est chouette, nostalgique et un peu magique aussi.

-> Le live d’Ensiferum est à revoir ici.

Je passe maintenant la main à mon cher Dantalion pour la suite du programme.

The Great Old Ones, y a-t-il encore besoin de les présenter ? Le quintet bordelais officiant dans les méandres du Post-Black Metal lovecraftien depuis une dizaine d’années nous a offert un show au poil dans le contexte de ce HFH : éclairages et ambiances soignés, capuches solidement vissées sur l’occiput, disposition rituelle autour d’un pentagone lumineux … Tout y est, et la direction photographique ne fait que sublimer la mise en scène, donnant lieu à de superbes images tout au long des 17 ô combien trop courtes minutes du set. Musicalement, c’est toujours aussi enivrant, on toucherait presque au divin, ou aux Grands Anciens : c’est au choix.

-> Le live de The Great Old Ones est à revoir ici.

 

Alors, ces live sessions ? Ben c’est sur, ça ne remplace pas un vrai concert. L’effet n’est pas le même. Mais bon, on ne va pas revenir sur ces sempiternelles considérations que tout le monde a bien comprises.

On ressent à travers ces différents sets une envie viscérale de retourner sur scène, qui se traduit par des shows impeccables et généreux, ou les musiciens, bien que seuls, font “comme si”. Comme si le public était là, comme si ça pouvait conjurer un mauvais sort, comme si, au bout d’un moment, il n’y aurait plus à faire semblant.

Alors, faisons nous aussi comme si. Pour cette édition 2021, le Hellfest nous a offert une affiche originale, qualitative et véritablement représentative de son essence. Toutes les scènes sont représentées et ça, c’est beau. Le décor est toujours aussi soigné et c’est toujours un plaisir de se promener sur ce site qui, chaque année, apporte son lot de nouveautés. Aucun incident technique à signaler, tout s’est très bien déroulé malgré le mauvais temps qui régnait partout en France.

Alors un immense merci. Au Hellfest d’abord, pour avoir sur rebondir de manière assez inattendue, proposant un concept original (et totalement gratuit) qui fonctionne et qui permet de patienter jusqu’à l’année prochaine. Aux équipes des live sessions, pour nous avoir offert des shows au son impeccable. A Arte Concert et aux équipes de shooting, pour avoir capté ces live sessions de manière immersive et claire. Aux groupes enfin, pour avoir participé à cela, pour nous avoir offert un peu de réconfort, même à travers un écran, même pendant quelques minutes. Merci d’avoir fait “comme si”.

A l’année prochaine Hellfest. Ars Goetia sera là pour cette aventure exceptionnelle qui s’annonce fatigante, mais inoubliable.

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Beleth

Beleth

Publié le 09 juillet 2021
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Hellfest

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