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Confessions d'un Hérétique

Adam Nergal Darski

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Chronique(s)

“

8 / 10
Les gars de Khold étaient bizarres, ils buvaient du Pepsi tout le temps et ne parlaient jamais.

On y arrive, voilà un livre que pas mal d’entre vous ont dû déjà lire. Nergal, c’est un peu la crème ondulée du Viennetta, le “tropi”, le chaînon manquant liant l’obscurité du Black Metal et la lumière scintillante de la Pop.

Originaire d’un milieu plus que modeste, Nergal a touché la chance de pouvoir mettre en valeur son talent pour la musique. D’abord guitariste, il trouve un épanouissement certain pour le leadership, la création, la composition, la précision et la rigueur, qualités requises pour occuper la place d’étoile dans l’univers tumultueux des Arts et de la Musique.

Adam Darski répond dans le cadre de cet ouvrage, à deux de ses amis (Krzysztof Azarewicz et Piotr Weltrowski). Il le fait sans filtre (ou donne l’impression de). Le livre se lit très facilement, en deux ou trois jours tant il est aisé d’entrer dedans. Bien construit, l’ensemble donne envie, au fur et à mesure des chapitres, d’avoir une suite. La sensation d’ennui n’est pas palpable alors qu’on est quand même sur un huit-clos. Chaque sujet se succède sans toutefois offrir trop de répétitions, il y a comme un début et une finalité dans l’ensemble. Sur le sujet de son combat contre la leucémie, devenu si populaire dans le milieu du Metal extrême, Nergal a été durant quelques années considéré par le public comme le “père courage” dans toute la sphère. Il décrit sa lutte avec beaucoup de générosité, et ce sur tous les plans (social, médical, personnel). Je ne parle pas vraiment du point de vue du Black Metal car à l’époque Behemoth en était déjà un peu sorti, pour des raisons d’accointance avec une certaine forme de popularité. Nergal l’argumente ainsi: “Ils passent du Satyricon à des compétitions internationales de ski ; Gaahl sponsorise des défilés de mode” : “Oui, car le black metal est avant tout une expression de l’individualisme. Il encourage le fait de se libérer de ses propres limites”.

Chacun se fera son idée au fil du livre et c’est bien ça qui rend l’ensemble pertinent qu’on le veuille ou non. Il y a des pages où on pourra se dire “mais quel “poser”, quel frimeur, quelle “starlette”… et des pages où on se dit que son parcours est quand même digne d’un Grand, dans le sens de l’artiste qui se bat pour que le sens de son Art et de sa musique trouve sa voie. Qu’il ait souhaité se justifier certes, mais il a dû certainement le faire sur deux volets: La Pop… car Behemoth d’un point de vue “The Voice”, beh c’est pas évident… mais aussi le Black Metal car les expériences de Nergal ont quand même touché de près (et notamment en tournées) à un mode de vie très proche des codes qui définissent cette culture.

Le black metalleux le plus râleur va rigoler: Behemoth c’est soft, quand même. Le mec qui ne connaît pas.. va cracher sur l’image globale d’un groupe qui surfe avec l’anti-christianisme.  Nergal joue sur son image et celle véhiculée par son groupe (qui quand même au fil d’une dizaine d’albums reste cohérent et accessible). Il le dit très bien quand il répond à la question “Lequel de toi aimes-tu le plus être?”: “Tous, en fait. Nergal est un processus, je suis en devenir.”.

Je ne suis pas là pour donner un avis personnel quant à la démarche, mais vraiment le livre vaut le coup. Il se lit aisément, et chacun pourra se reconnaître dans plusieurs tableaux. J’ai beaucoup aimé la conduite des entretiens, et cette idée d’avoir gardé tout ça intact par cet écrit quelque part. Il fallait le faire.

(Note, le livre est traduit de l’anglais par Nicolas Castelaux pour Camion Blanc)

Source(s):

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Samigina

Samigina

Publié le 07 mars 2020
Pas de commentaires

Camion Blanc

Confessions d'un Hérétique
Sortie le
17 février 2017
Français,
412 pages
ISBN 13: 978-2357799226
  • Biographie, autobiographie

Résumé des Chroniques

“

8 / 10
Les gars de Khold étaient bizarres, ils buvaient du Pepsi tout le temps et ne parlaient jamais.

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