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“V’la autre chose”: La terre entière est tournée vers la Chine ces jours-ci, je fais une incartade ce soir par le Japon. Au gré de mes recherches de livres sur le sujet du Black Metal, je suis tombée sur deux ouvrages… l’un, ce fameux “DSBM guide Book” et l’autre, le “Eastern European Black Metal Guide Book Volume 2“, respectivement rédigés par Yusuke Hasebe et Sayuki Okada (c’est assez rigolo d’aller chercher le profil sur Internet, quand on n’a pas l’habitude la première réaction peut-être la surprise).
Ma première stupéfaction est de voir que ce sont deux volumes, mais pas les mêmes auteurs, je n’ai que le premier. Je découvre également que Yusuke est plutôt populaire dans le milieu, passionné de culture Metal dans toutes ses formes et évidemment plus expressément par le DSBM dont il s’amuse quand même à répertorier la totalité des groupes “les plus connus je devine” se situant sous la dénomination artistique de DSBM. Ce n’est pas rien quand on est également compositeur (No Point in Living) et One man band. A première vue, ce petit bonhomme (qui fait peut-être 1m95 je n’en sais rien.. ) a l’air tout à fait au fait de la question, épris du sujet et captivant à lire peut-être si je savais déchiffrer l’alphabet katakana ou autres.
Quand j’ai reçu le livre j’ai écarquillé les yeux. D’avance je savais que je n’allais pas passer des plombes à le déchiffrer mais je vous jure NUL BESOIN ! Tout y est admirablement construit avec soin, chaque groupe bénéficie d’une présentation, de photos. Classement continental donc Europe, Asie, Océanie… pas moins de 800 albums DSBM chroniqués dans ce recueil qui en effet doit être le seul au monde à traiter la question sous une forme encyclopédique. Pour donner quelques exemples, sont présents Sombres Forêts, Suicidal Years, Trist, Lifelover évidemment, Managarm, Wintercult, Ebola, Uaral, Nocturnal Depression, Black Hate… et pas mal de groupes moins connus qui même sans lire le japonais, vont susciter la curiosité (j’allais dire “suicider la curiosité”). C’est un boulot de classement assez fouillé. Funeral Tormently par exemple, jamais entendu parler de ce truc. Dans la partie russe, les groupes sont nommés en russe ce qui nous donne une chronique en japonais pour un nom de groupe en russe. C’est le moins évident, car tout l’ensemble garde quand même une structure occidentale : lecture de gauche à droite et absolument sans heurt au feuilletage même pour un blackeux français.
On a même en fin d’ouvrage quelques pages et partitions sur les styles et techniques de création du DSBM, et une petite partie également sur les labels.
Sans lire le japonais, c’est un bouquin vraiment intéressant à avoir et/ou à feuilleter de temps en temps dans une optique objective. Il reste accessible et agréable, de belle facture. Je ne regrette en rien cet achat et d’ailleurs sa petite chronique me fait penser à essayer de me procurer le second volume, celui de Sayuki Okada.
Précisions toutefois sur la note de 7, car évidemment même si je me sens proche de ce type d’ouvrage il m’est ardu de le chroniquer dans ses fines abysses du fait de la barrière du langage, on l’aura deviné.
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